Jeux de haïkus en préparation pour Melle Violette

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Préparation des ateliers Melle Violette


Les événements de Mademoiselle Violette commencent ce week-end leur session d’automne à Toulouse ! C’est ma première participation à ces journées, et j’ai hâte de vous y rencontrer. Au cours de ces deux journées particulières, je vous ferai plonger dans le monde du haïku, ce très court poème japonais dont on entend le doux son un peu partout…

Comme si en des rangs serrés des ongles de fillette
y étaient incrustés
vif éclat des dorades chez le poissonnier*

Mes ateliers d’écriture ne riment ni avec exercices, ni avec exigence : juste le plaisir d’écrire. Je vous concocte des propositions ludiques adaptées à la séance très courte qu’on passera ensemble. Ces propositions vous emmèneront au cœur de l’esprit japonais. Être présente au monde, pour quelques instants, c’est laisser des poussières d’éternité en débridant son imagination !

*Haïku extrait de L’anniversaire de la salade, Machi TAWARA, Picquier Poche, 2010.
Merci de ne pas reproduire les textes et photographies publiés ici sans m’en avoir fait la demande. Elise Vandel-Deschaseaux.
Mots et toile

Revu la revue # 2

Revu n°2 : Trottoir, la ville à nos pieds

 

Crédit image : Revu la revue

 


 
Revu la revue est une initiative partie de l’est, impulsée par une équipe nancéienne.
Revu est une balle de poésie lancée contre le mur qui répercute si bien les épopées narratives, mais fait tomber la poésie dans un abîme d’où elle ressort aphone.
Revu se glisse dans cet interstice pour y inscrire les sonorités des poètes contemporain-e-s.
Après un premier numéro paru en mars 2016, l’équipe de Revu joint à sa deuxième livraison papier un volet sonore. Mon poème 13 novembre est mis en voix avec Matin cassé de Marie. Ces deux poèmes traitent des événements de novembre 2015 survenus à Paris. Le rendu est fort, je vous conseille vivement leur écoute sur le Soundcloud ici.
Le thème en était : Trottoir la ville à nos pieds.
N’hésitez pas à consulter le site de la Revu, sa page FaceBook, le Soundcloud et la revue version papier. Elle sera prochainement disponible à Terra Nova, l’excellente librairie toulousaine, indépendante et engagée.

Mots et toile

Écriture et arts plastiques


Merci à toutes d’avoir été au rendez-vous, samedi 10 septembre, pour écrire autour des travaux de la plasticienne Chantal Fochésato. Parure, doudou, récup’ ou carapace : les vêtements ont ouvert leurs doublures sous vos doigts, vos cœurs, à l’unisson de cette très belle expo qui tirait son rideau ce jour-là. Merci à la Fondation Écureuil, particulièrement à Sylvie, pour la confiance accordée.
Je vous dis à très bientôt, en mots, en matières et en couleurs… Un tas de choses sont en préparation, ça fuse, ça infuse, ça structure, pour le futur. Bien à vous. Élise.

Les textes publiés sur ce blog ne sont pas libres de droit, sauf précision contraire. Merci de ne pas reproduire sans m’en avoir informée au préalable. Bonne lecture.
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Les vies multiples d'Amory Clay

 

Vous pouvez lire ici mon texte en réponse au dernier appel à écriture lancé par l’Inventoire. Il s’agissait de s’inspirer du roman de William Boyd, Les vies multiples d’Amory Clay, paru aux éditions du Seuil en 2015. La consigne demandait de faire figurer dans le court texte cette phrase : « Voilà, c’est fait. Toute ma vie en quelques photos : quel(le) … ! ». Le nom que l’on choisit pour poursuivre l’exclamation colore le texte.
Les sept textes publiés prouvent combien écrire à partir de photographies donnent une impulsion assez immédiate. Bonne lecture !

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Eve Babitz : une perle incisive


Eve a frappé à ma porte accompagnée d’un ami, par la grâce de l’article de Philippe Garnier paru dans les Inrockuptibles. Attirée par le portrait-photo glamour d’Eve réalisé par Annie Leibovitz, dubitative quant à la cohorte de paillettes et autres molécules de synthèse saupoudrées sur les paragraphes, je n’attendais pas que ce livre me retourne, moi qui n’ai jamais mis l’orteil sur la Côte Ouest. Seul l’avertissement de Ph. Garnier m’ouvrit les yeux : Eve avait été sa seule guide de Los Angeles. Et par la seule force de ses écrits. Ce n’était pas peu dire. Alors, j’ai conservé précieusement cette coupure de presse, attendant le moment opportun où ce livre là plutôt qu’un autre s’imposerait dans mon panier.
Pourtant, le titre en doux euphémisme trottait quelque part en moi. J’ai finalement commandé le bouquin (à Terra Nova).
Tandis que dans mon souvenir, le papier de Garnier insistait sur l’égérie du who’s who made in L.A., maintes fois comparée à F. Scott Fitzgerald, la lecture me ravit : l’ingénuité et le trash sensuel d’Eve, conteuse hors pair, incisive, visuelle, fait jaillir de sa plume une écriture qui vaut bien des scénarios.
• Eve Babitz, Jours tranquilles, brèves rencontres, traduit de l’anglais (États-Unis) par Gwylim Tonnerre, éd. Gallmeister, 2015, 224 pages, 11€.

Merci de ne pas reproduire tout ou partie de ce billet.

 

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