
Comme il est impossible actuellement de réserver vos places depuis votre onglet favori : ‘Les ateliers par dates’, merci de me contacter si un atelier vous intéresse pour que je puisse vous bloquer votre place. En attendant que le problème soit résolu, je dois faire ainsi. Merci pour votre compréhension.
Les stages d’écriture de deux jours reprennent. 2 journées intenses pour se plonger dans la création littéraire. Forte d’une expérience de 5 ans dans l’animation d’ateliers d’écriture, je vous apporte des propositions, des outils techniques et des conseils. Avec tout le groupe, chaque personne progresse, pas à pas, pour obtenir, au fil du week-end, une production textuelle aboutie.
Chaque stage suit ce déroulé : de 10h à 17h, au tarif de 100 euros les 2 jours. Nous partageons un repas pour la pause déjeuner. Pour toute information supplémentaire, appelez-moi au 06 60 93 70 15. Voici les dates des stages :
- Samedi 18 et dimanche 19 septembre 2021. C’est la rentrée. Le tourbillon de feuilles mortes n’a pas encore eu raison de vous, l’énergie gagnée cet été vous a été bénéfique. Vous voulez mettre à profit cette dynamique par une activité créative ? C’est possible pendant ce stage de deux jours, durant lequel vous entrez dans les mots, dans votre texte. En choisissant de vous faire écrire des nouvelles, je vous apporte des outils, des techniques et, ensemble, le groupe d’écrivant.e.s partage ses remarques, apporte des encouragements tout en faisant circuler son imaginaire.
Lors de ce stage de 2 jours, vous entrez dans une ambiance particulière :
- concentration,
- présence à soi et aux autres,
- techniques d’écriture,
- cheminement dans l’imaginaire
- échanges avec des personnes intéressées et curieuses.
Voici la porte d’entrée dans ce genre de narration que je vous propose de pousser durant ces 2 jours.
- Samedi 9 et dimanche 10 octobre 2021. La nouvelle épistolaire érotique : 3 axes autour desquels développer son texte.
- Le genre de la nouvelle, texte court, autonome et arrêté
- La technique épistolaire, qui met en avant la correspondance fictive entre 2 ou 3 personnages
- L’univers de l’érotisme qui enveloppe ce week-end d’écriture d’un halo de sensualité
Encadré.e.s et guidé.e.s dans votre progression de productions d’écrits, vous aurez, avec un petit groupe de 6 personnes, la possibilité d’échanger, questionner et avancer dans votre écriture sans vous soucier d’autre chose que de votre texte.
Le thème sera l’érotisme : élan vital tout autant que vague créatrice, l’érotisme ne se limite pas à l’amour et au corporel, il investit aussi vos textes. Nous utiliserons cette ressource bien explorée par la littérature et les arts, faisant même dire à Adolf Loos « tout art est érotique » ou à Philippe Sollers que « la littérature, c’est du sexe ».
- Samedi 23 et dimanche 24 octobre. Déchiffrer les indices, c’est le boulot de l’écrivain selon Joyce Carol Oates.
« Il se peut que l’écrivain/artiste soit stimulé par les mystères de l’enfance ou que ce soient ces mystères qui stimulent l’écrivain/artiste. (…) si je parviens à résoudre le mystère de la fiction, j’aurai résolu un mystère de ma vie. Que le mystère ne soit jamais résolu semble être la raison qui pousse l’écrivain à poursuivre son effort : chaque histoire, chaque poème, chaque roman est une reformulation de cette quête infatigable pour pénétrer le mystère. L’écrivain est un déchiffreur d’indices… » (p. 86). Lors de ce stage, nous irons voir comment l’écrivain fonctionne en déchiffreur d’indices.
2 jours / des textes de Oates à découvrir et partager / des passages coups de cœur / des indices à semer / l’art de les mettre en intrigue / au fil de plusieurs propositions d’écriture.
Vous aimez Oates, je le sais ! Venez écrire et diffuser votre passion pour cette plume aussi prolifique qu’insaisissable !
- Samedi 27 et dimanche 28 novembre.
« Pourquoi votre écriture est-elle si violente ? » Tel est le titre d’un texte rédigé par Joyce Carol Oates dans les années 1980 et repris en 2017 dans le Cahier de l’Herne qui lui est consacré. L’auteure de Blonde s’y agace : cette question lui colle à la peau. On ne cesse de la lui poser partout où elle parle de son œuvre. Et souvent, ironiquement, dans les lieux les plus épouvantablement éprouvés par l’histoire. On la lui poserait à Hiroshima si elle y allait ! « Lorsque je souligne que mon écriture n’est pas violente de manière explicite, mais que, la plupart du temps, elle décrit le phénomène de la violence et ses conséquences, un peu à la façon des dramaturges grecs ; lorsque je souligne que, en tout cas, l’écriture est un langage et que, la plupart du temps, elle traite du langage plutôt que d’un sujet, l’interviewer hoche la tête et prend des notes puis il s’enquiert de mon enfance : a-t-elle été tragique ? La vie m’a-t-elle fait trembler ? », par Florence Noiville, Le Monde, 07 septembre 2019 à 12h00.
Et bien, nous suivrons les traces du superbe Maître des poupées, recueil de nouvelles terrifiantes, dans lequel se place la ligne de cet atelier où nous explorerons les façons de dire le bizarre, d’écrire ce qui intrigue, effraie, dérange… Rendez-vous en novembre pour exprimer ces lueurs vacillantes qui dansent au fond de nos imaginaires ! Car JCO fascine, intrigue, titille…