
De l’été qui démarre et donne des envies d’évasion, de ressources, de paix… Cet été-là, je l’imagine à l’ombre d’un pin parasol, réveillée doucement par les brises très légères de vents qui se seraient perdus sur la lande sans demander leur chemin, avec pour point d’arrêt les seuls nuages très hauts. Sous le dais des aiguilles de pin, une note de plénitude, l’été, dans sa fournaise et ses infimes balancements, la fournit.
Jusqu’au vendredi 1er octobre |
Il y a eu La nuit bruisse en novembre dernier, et vous vous êtes prếté.e.s à l’invitation à écrire. Là que le ciel s’éclaircit, que les plages s’annoncent, l’idée d’une deuxième proposition a germé. Voici l’extrait de texte que je soumets à votre imagination, votre désir, votre œil, votre plume… Envoyez un texte, une image (photo, dessin, etc.) du moment qu’il est de vous et que vous en autorisez la diffusion sous forme de fanzine à elisevandel@gmail.com. Voici les règles : à partir de ce petit texte, inventez la vie qui va momentanément avec. Plantez un décor, un personnage, un lieu, une ambiance qui suffisent à votre bonheur…
J’aime me prélasser tout le jour sous le beau jaune qui fait une lumière éclatante. Avec lui, l’équilibre entre le ciel et la terre se recrée. Pas de grisaille, quelques cumulo-nimbus qui ponctuent le drap bleu de coton effilé. Et ça me suffit, pas d’ombre à mon bonheur.