Être là où l’écriture se crée.

Atelier d’écriture consacré à un portrait de Marylin au travers de ses lectures et des fragments qu’elle a écrits.

Avec Marylin (écrire, l’écrire)

Comment ne pas être ému.e devant la légende ? Comment la connaître mieux, dans ses endroits les plus dissimulés ? Marylin lisait. Marylin écrivait. Je vous invite à découvrir Marylin Monroe sous l’angle de la curieuse de textes qu’elle était. Sous l’angle des textes qu’elle aimait. Qu’elle écrivait. Qu’on lui a consacré. Je vous invite à écrire. À l’écrire, oui, mais pas sous l’angle de la star : au fil des délicatesses qui émaillaient son existence. Cela fait très longtemps que cet atelier chemine dans ma géographie mentale, et je suis heureuse de vous partager sa naissance ! Il n’en fallait pas davantage que le podcast de Radio France pour relancer cet élan. Cela se passe samedi 3 et dimanche 4 juin, de 10h à 18h, pour un montant de 100€.

Cut-up ou Collage-poésie

Cut-up ou Collage poésie : les mains dans les mots, à écrire et à fabriquer, au plus près de la poésie, car 😃 en grec ancien, la poïesîs signifie créer, faire, fabriquer.

Quand les poèmes, fragments ou images affluent,

Quand les mots se greffent à la page,

Quand les nôtres et ceux des autres se répondent,

Il en ressort un poème d’étendue variable.

Cela se passe mardi 2 et mercredi 3 mai, de 10h à 18h.

JEUDIS À OMBRES BLANCHES ont lieu à la librairie toulousaine le 2e jeudi du mois (sauf empêchement) au 3, rue Mirepoix, de 10h à 16h au tarif de 50€. Les réservations sont obligatoires et se font au 06 60 93 70 15.

Jeudi 11 mai 2023 | Le goût des villes : du très beau Paris est une fête d’Ernest Hemingway au brûlant City on Fire de G. R. Hallberg, des textes en support pour écrire les villes que l’on aime, les cités dont on rêve… Il sera question de villes américaines, et européennes, et orientales.

Jeudi 8 juin 2023 | Sensationnelle, la baignade… Journal de nage de Chantal Thomas pour vivre et dire à pleine brasse le bonheur de nager.

Jeudi 6 juillet 2023 | Absurde ? Poétique ? Un Dictionnaire optimiste par Benjamin Isidore Duveneton pour faire un pied-de-nez à tout sérieux.

Jeudi 13 avril 2023 | 101 versions d’un poème de Sapphô. Passer la journée en poésie, écrire non pas 101 mais plusieurs poèmes, tel est le programme.

Jeudi 9 février 2023 | Le personnage historique, sa représentation, ses frasques, sa vie haute en couleurs : à partir de portraits iconographiques de personnages historiques, nous construirons un lexique et un récit, résolument d’aujourd’hui. Conseil lecture : Le Montespan de Jean Teulé.

Jeudi 2 mars 2023 | L’écrivain haïtien Dany Laferrière écrit comme il respire… Inspirons-nous de sa verve, de sa plume trempée dans le bonheur et l’humour pour écrire.

Jeudi 15 septembre | Les papys braqueurs et la Vénus milliardaire.

Jeudi 8 septembre | Les papys braqueurs et la Vénus milliardaire | Écrire une histoire qui confronte réalités sociales opposées et personnalités contrastées, à partir d’une affaire foutraque et cocasse survenue à Paris en septembre 2016.

Jeudi 13 octobre | La vieille qui marchait dans la mer de Frédéric Dard | Lorsqu’on pense à San Antonio, son langage rare et fleuri vient immédiatement à l’esprit. Expressions oubliées, mots d’argot : quelles images littéraires se créent à partir de ce vivier enjoué ? Plongée dans l’univers de l’arnaque et des gigolos avec le titre choisi pour l’occasion. Reste 3 places.

Jeudi 10 novembre | Doubles et miroirs, un thème fécond et multiple | Des portraits au miroir. Un support textuel : la nouvelle Cornelia au miroir tirée du recueil Mémoires secrètes d’une poupée de l’argentine Silvina Ocampo. Faire la part belle au dialogue dans l’exploration minutieuse du double et de son image.

Jeudi 20 octobre | La vieille qui marchait dans la mer.

Jeudi 17 novembre | Doubles et miroirs.

Jeudi 8 décembre | Macao, l’enfer du jeu : volutes de fumée, whisky et manigances… | Extraire le substrat d’une narration dans des ingrédients exotiques pour produire un récit haut en couleurs.

Jeudi 12 janvier 2023 | L’exposition de Pascaline Marange, collages et esprit surréaliste.

JEUDIS EN LIBERTÉ Ainsi s’intitulent ces « autres jeudis » qui sont la réplique des jeudis d’Ombres Blanches, et permettent à des groupes restreints d’écrire. 10h à 16h, 50€. Rés. au 06 60 93 70 15. 19, av. de Lespinet.

Jeudi 4 mai 2023 | Le goût des villes : du très beau Paris est une fête d’Ernest Hemingway au brûlant City on Fire de G. R. Hallberg, des textes en support pour écrire les villes que l’on aime, les cités dont on rêve… Il sera question de villes américaines, et européennes, et orientales.

Jeudi 15 juin 2023 | Sensationnelle, la baignade… Journal de nage de Chantal Thomas pour vivre et dire à pleine brasse le bonheur de nager.

Jeudi 6 juillet 2023 | Absurde ? Poétique ? Un Dictionnaire optimiste par Benjamin Isidore Duveneton pour faire un pied-de-nez à tout sérieux.

Jeudi 16 février 2023 | Le personnage historique, sa représentation, ses frasques, sa vie haute en couleurs : à partir de portraits iconographiques de personnages historiques, nous construirons un lexique et un récit, résolument d’aujourd’hui. Conseil lecture : Le Montespan de Jean Teulé.

Jeudi 16 mars 2023 | L’écrivain haïtien Dany Laferrière écrit comme il respire… Inspirons-nous de sa verve, de sa plume trempée dans le bonheur et l’humour pour écrire.

Jeudi 6 avril 2023 | 101 versions d’un poème de Sapphô. Passer la journée en poésie, écrire non pas 101 mais plusieurs poèmes, tel est le programme.

Jeudi 19 janvier 2023 | Devant la fenêtre. Peintres, photographes et écrivain.e.s, tels Guy de Maupassant, regardent le monde par la fenêtre. Fenêtre comme un cadre pour enchâsser une histoire.

Jeudi 15 décembre 2022 | Macao, l’enfer du jeu.

MARDIS ÉCRIRE LE JAPON

Cycle entamé en septembre 2021, il a donné lieu à un recueil de textes collectifs. Une exploration de l’archipel par le biais de l’écriture. Une expérience créative et apaisante pour clore la journée ! La curiosité pour le Japon ou l’envie d’écrire suffit. Passionnée de Japon depuis ma tendre enfance, je vous emmène dans cet archipel fantasmatique à souhait et fécond pour la fiction.

Atelier 19 av. de Lespinet, 18h30-21h, 22€ / un mardi soir sur deux. En présentiel et à distance. Voir ces événements sur Facebook.

Mardi 25 avril | inspiration à partir de 1ères couvertures de romans japonais.

Mardi 9 mai | Tokyo, géographie d’une mégalopole, le pouvoir poétique du dédale des rares ruelles anciennes, 1er volet.

Mardi 23 mai | Tokyo, géographie d’une mégalopole, le pouvoir poétique du dédale des rares ruelles anciennes, 2ème volet.

Mardi 6 juin | inspiration à partir de 4èmes couvertures de romans japonais, 1er volet.

Mardi 20 juin | inspiration à partir de 4èmes couvertures de romans japonais, 2ème volet.

Mardi 17 janvier | Savourer l’hiver sous une brise fraîche.

Mardi 31 janvier | Geishas et samouraïs, 1.

Mardi 14 février | Geishas et samouraïs, 2.

Mardi 28 février | « Le meurtre du commandeur » de Haruki Murakami, 1er volet.

Mardi 14 mars | « Le meurtre du commandeur » de Haruki Murakami, 2ème volet.

Mardi 28 mars | Les anciennes routes, la péninsule de Kii.

Mardi 11 avril | Miyajima, l’île fantôme.

SAMEDIS ÉCRIRE ÉROS 2023 (cycle entamé en février 2018) En ligne et en présentiel | Atelier 19 av. de Lespinet, 50€. Avertissement : Public + de 18 ans. Rendez-vous 1 samedi par mois.

Désir, les mots pour le dire : nos autrices et auteurs classiques, Anaïs Nin, Sappho, D. H. Lawrence ou Pauline Réage nous apprennent comment le langage de la sensorialité se fraie une place en littérature. Rien n’est moins aisé que dire le corps et ses émois. Nous l’apprenons, mois après mois, depuis quelques années. Seul.e ou en couple, venez écrire !

13 mai 2023 Saveurs interdites.

24 juin 2023 Lagunes et rochers : plages, îles, et sensualité.

Samedi 26 et dimanche 27 août 2023 Week-end spécial consacré à la nouvelle érotique qui se déroulera de 10h à 18h (100€).

16 septembre 2023 (55€) En poésie : une façon de dire l’amour.

21 octobre 2023 (55€) L’écriture de Colette, une langue sensuelle.

18 novembre 2023 (55€) Une bibliothèque de Curiosa, une vie vouée aux Enfers.

16 décembre 2023 (55€) Les objets du désir (olisbos, instruments sacrés).

14 janvier 2023 Le langage des fleurs, leur symbolique cachée

18 mars 2023 Roman-photo : jouer avec les dialogues.

18 février 2023 Estampes japonaises, images de printemps.

10 décembre 2022 | Thème : Gourmandises immorales. Banana split, pets de nonne, rôti de l’Impératrice : autant de bonne chère à dévoiler et à poétiser ! En préambules gourmets, le magnifique travail de la plasticienne, photographe, et éditrice Sabine Pigalle, plus particulièrement ses Festins libertins sans oublier les succulentes Recettes immorales de Manuel Vasquez Montalban.

17 septembre 2022 | Thème : Préliminaires érotiques. Avant de faire cattleya, ou d’aller en Orient, savez-vous quelles sont les imparfaites étreintes qui mettent le feu aux poudres ?

22 octobre 2022 | Thème : Plaisirs voyeurs. Par le petit bout de la lorgnette, en toute indiscrétion, dire et décrire une autre facette du désir. À partir du livre Les Voyeurs de l’écrivaine canadienne Ellyxia Castle.

PARCOURS D’ÉCRITURE Centre Culturel Saint-Cyprien, 56, Allées Charles-de-Fitte, de 14h à 17h, 5€. Réservation obligatoire :

  1. le formulaire à remplir (qui est pré-rempli) et renvoyer à l’adresse suivante inscriptionsDASC@mairie-toulouse.fr
  2. le lien pour les inscriptions : S’inscrire à une activité de loisirs des Centres culturels ⋅ Toulouse Mairie Métropole, site officiel.

Jeudi 23 février 2023 | Parcours d’écriture | dans la Galerie Photo du Château d’Eau de 9h à 12h.

Jeudi 23 mars 2023 | Parcours d’écriture | dans la Galerie Photo du Château d’Eau de 9h à 12h. Complet

Jeudi 20 avril 2023 | Parcours d’écriture | Saint-Cyprien de 14h à 17h.

Jeudi 25 mai 2023 | Parcours d’écriture | Saint-Cyprien de 14h à 17h.

+ NOS STAGES

Micro-fictions et récit court | lundi 15 et mardi 16 mai de 10h à 18h / 100€. À partir des micro-fictions, comme celles qu’a écrites Régis Jauffret, il vous est proposé d’écrire quelques micro-fictions puis d’écrire un récit bref, de type nouvelle. La micro-fiction condense l’essence d’une information en quelques phrases tout au plus. En écrire sera un entraînement à la concision pour ensuite donner naissance à une nouvelle qui saura gagner en richesse et en force. Je ne résiste pas à partager ce « récit express » de Richard Brautigan, auteur de nouvelles, novellas, romans et poèmes, qui a trempé sa plume dans l’encrier de la brièveté :

L’effet Scarlatti.

– Ce n’est pas facile de vivre dans un studio à San Jose avec un homme qui apprend à jouer du violon. C’est ce qu’elle a dit aux policiers, en leur tendant le revolver vide. In : La vengeance de la pelouse, Richard Brautigan, Christian Bourgois, 2003, p. 64 – ISBN 9782267016604. 15€.

À partir d’un tableau | lundi 22 et mardi 23 mai de 9h30 à 17h30 / 100€ (conseil de lecture : Tracy Chevalier, La jeune fille à la perle, roman inspiré du tableau éponyme de Johannes Vermeer). Ne vous êtes-vous jamais dit : « oh, tout ce que j’imagine qui pourrait se passer dans la vie de ce personnage » ? Alors, ce stage est pour vous. Apportez une reproduction d’une peinture qui vous plaît particulièrement. Écrivez l’histoire que vous vous racontez à partir d’une peinture. Je vous guiderai.

Nouvelle érotique : un week-end spécial | samedi 26 et dimanche 27 août de 10h à 18h / 100€. L’érotisme est un domaine auquel les auteur.e.s de nouvelles se sont consacrés. D’Anaïs Nin à Esparbec en passant par Françoise Rey, ou D. H. Lawrence, les mots crus se fraient un chemin dans le format court qu’est la nouvelle. Mettre des mots sur les sensations, poser des phrases sur le désir et le structurer en nouvelle, telle est l’ambition de notre week-end de fin d’été. Public majeur, 18 ans et plus.

Monstrueusement vôtre | samedi 22 avril de 10h à 18h / 50€ (conseil de lecture : Frankenstein, Mary Shelley). Elephant man, les sœurs Hilton, Frankenstein ou Kim Kardashian : la monstruosité est un art. Elle engendre fascination et histoires. Dans celle que vous écrirez, l’incroyable arrive ! Tous publics à partir de 16 ans.

Los Angeles, une géographie | lundi 24, mardi 25, mercredi 26 avril de 10h à 18h / 140€. Le désert, le celluloïd, les actrices, les acteurs, les palmiers, l’usine à rêves. Fabrication d’un vrai album de faux souvenirs de la Cité des Anges. Tous publics à partir de 16 ans.

Écrire la maison | jeudi 27 et vendredi 28 avril de 10h à 18h / 100€. De Colette à Virginia Woolf, l’habitat en prose est tout un art. La maison engendre mémoire, souvenirs des lieux et donne cours à des histoires. Elles sont souvent emmurées : faisons-les surgir ! Écriture de fiction à partir de déclencheurs visuels et littéraires. Tous publics à partir de 16 ans.

Arts de la récup’ et du récit : livre-accordéon, travailler le récit en images / jeudi 2 & vendredi 3 février 2023 / 100€. Fabriquer un livre accordéon : travailler le récit en images. 2 jours consacrés à composer un « livre accordéon » ou lepporello.
Le principe de ce stage est double :
– pratiquer l’up’ cycling (en utilisant des textes issus de romans imprimés + des images issues de magazines)
– concevoir son objet-livre, en pratiquant la technique du livre-accordéon.
De la trame narrative à la mise en livre des éléments de récup’, nous serons résolument dans la fabrication et la création.

Femme à la fenêtre, Oates dialogue avec Hopper | Lundi 5 et mardi 6 décembre 2022 9h-16h. Observer attentivement et sous différents angles un tableau d’Edward Hopper, s’inspirer de nouvelles issues du recueil Femme à la fenêtre de Joyce Carol Oates. Pendant ces 2 jours, vous produisez 3 récits courts. 100€.

Conte horrifique | Lundi 19 et mardi 20 décembre 2022 | Un Conte de Noël dans la veine des récits horrifiques du réalisateur et conteur (méconnu) Tim Burton, je vous invite à confectionner un petit livre sur un récit imaginé par vos soins lors de cet atelier de 2 jours intenses mais très ludiques ! Écrire. Confectionner un carnet. Mettre en page. S’amuser avec les graphies et les couleurs. À partir de 14 ans.

Écrire le fait-divers | Samedi 1er octobre 2022 10h-17h 50€.

Joyce Carol Oates, au seuil de l’œuvre : les incipits | lundi 3 octobre 2022 10h-18h / mardi 4 octobre 10h-18h / mercredi 5 octobre 13h-18h. 120€.

Fabriquer son livre d’artiste | Jeudi 27 et vendredi 28 octobre 2022. 2 jours pour composer son « livre d’artiste » en maniant les mots au fil d’une brève production d’écrit, en concevant son objet-livre, en s’émerveillant des coloris à y appliquer, en réalisant la mise en page, artisanale et ancrée dans le(s) papier(s). Horaires : 10h-18h. 100€. 19 av. de Lespinet. Rés. indispensable au 06 60 93 70 15. À partir de 15 ans. Capacité : 5 places. Pique-nique partagé le midi.

ÉCRIRE L’ART CONTEMPORAIN À LA FONDATION D’ENTREPRISE ESPACE ÉCUREUIL

L’exposition collective « Horizons olfactifs« , dont le commissariat a été confié à Sandra Barré, ouvre ses portes au public vendredi 20 janvier 2023. Au seuil de la fermeture annoncée de ce lieu emblématique de la culture et de l’art contemporain à Toulouse et en France, nous avons le plaisir (ému) de proposer les derniers ateliers d’écriture, qui s’enivreront des odeurs, de leurs circulations sensorielles et de vos productions textuelles…

Odeurs, exhalaisons, effluves, parfums et autres effets de l’olfaction prolongent l’expérience de l’art contemporain. Antichambre des quatre autres sens, l’odorat participe de notre identité, humaine, individuelle et collective. Nécessairement culturelle, l’appréciation des odeurs est intimement liée à une histoire personnelle. Mais que provoquent les odeurs dès lors qu’elles sont sujets d’une exposition d’art ? Alors, que deviennent les parfums quand ils sont iconiques et qu’à la seule vue de leur flacon, le jus nous revient instantanément en mémoire ? Nos perceptions olfactives élargissent notre compréhension du monde. Elles agissent sur notre corps, notre moral. Que veut dire telle odeur, quel récit appelle tel parfum, et vice versa ? Les quelque trente œuvres présentées dans l’exposition collective Horizons olfactifs font entrer dans le champ de l’art un matériau pluriel. Les écrire pour dire cette matière impalpable, volatile, pleine de sens et de sens…

Les réservations ne se font qu’auprès de la Fondation d’entreprise Espace Écureuil pour l’art contemporain au 05 62 30 23 30. Il vous est demandé une participation de 5€ / atelier / personne.

Mercredi 25 janvier 2023 18h à 20h

Mercredi 1er février 17h à 20h

Mercredi 1er mars 17h à 20h.

Mots et toile

Nos ateliers jettent l’encre !

Toulouse Ateliers écriture été 2022

En juillet et en août, nos ateliers continuent. Ils s’adressent à vous si…

Vous désirez essayer l’écriture en atelier. Vous écrivez déjà ou vous êtes prêt.e à vous lancer dans un atelier plus long. Dans un cas comme dans l’autre, les ateliers fonctionnent avec des groupes de 4 à 10 personnes, qui ouvrent leurs portes aux personnes curieuses et animées d’une envie d’écrire. Le déroulé d’un atelier se fait toujours en trois temps : la contrainte donnée, qui lance l’écriture et la lecture des textes écrits alors. Ces textes sont partagés, ils ne restent pas lettre morte ; les autres s’expriment sur les textes, avec sens critique et dans un esprit constructif avant tout. C’est primordial. Les commentaires ne sont là que pour faire grandir un texte, non pour affaiblir celui.celle qui l’écrit.

On a deux vies au moins. Une qui s’installe dans notre mémoire comme une pierre au fond de l’eau, et l’autre qui disparaît au fur et à mesure qu’elle se déroule comme si c’était vaporeux.

Je suis un écrivain japonais, Dany Laferrière

La formule du Centre Culturel Saint-Cyprien est faite pour vous si vous avez envie d’écrire au MATOU le jeudi 28 juillet de 13h45 à 16h45. Contactez le Centre pour vous inscrire au 05 61 22 27 77. 5€. Thématique : l’été, avec des textes de Villa Amalia de P. Quignard et Les Petits chevaux de Tarquinia de Marguerite Duras.

Deux jeudis dans l’été pour écrire l’exposition de Patricia Combacal à la Fondation écureuil pour l’art contemporain dans l’exposition « Je crois que les étés peuvent changer de peau ». 28 juillet et 25 août de 18h à 20h. Contactez directement la Fondation. 5€.

Lundi 11 et mardi 12 juillet. Fabriquer son propre livre d’artiste, c’est se faire artiste de l’écrit et de l’image. Écrire un texte original et le sublimer en le recopiant, manuscrit, sur une surface de papier qui reçoit aussi des signes graphiques : poésie du trait, poésie des mots, poésie de la trace. Je l’appelle livre de peu. Et cette appellation volontairement provocatrice désigne un livre entièrement manuscrit et manufacturé et l’art est perméable au quotidien. Dans la plus pure tradition des livres enluminés du Moyen-Âge, on se surprend à donner naissance à des livrets admirables, étonnants, colorés, texturés, qui tiennent dans un sac et s’exposent sur une étagère ! Une façon ludique et poétique de mettre en lumière sa créativité en deux et en trois D. À partir de 14 ans, tous publics, motivation requise 🙂 Tarif : 100 euros les 2 jours, matériel fourni, réservations au 06 60 93 70 15.

Lundi 25, mardi 26 et mercredi 27 juillet. Collage photo éros. Des ateliers d’écriture érotique à notre été tout aussi créatif, je voulais que la liaison de l’un à l’autre soit ardente, colorée, joueuse. 3 jours consacrés à du jeu formel et poétique, les mains dans les feuilles et dans les mots. La tête dans le fil rouge de l’histoire que chaque personne écrira. J’ai prévu des contraintes propres à cette fabrication « artisanale », à la fois fragile, noble et atypique. Unique !

Il aura la forme d’un livret A5, en papier kraft et/ou recyclé.
Une technique, un amusement, qui germent et s’épanouissent dans mes mains depuis quelques six années et que j’ai formalisés pour les partager.
Si vous aussi, vous donniez vie à vos envies, désirs, fantasmes par les collages et les mises en page ?
À partir de 18 ans. 130 euros. Matériel fourni.

Lundi 22, mardi 23, mercredi 24 août. Un stage ouvert à 5 participants qui viendront questionner, au long de ces journées d’écriture, de lectures et d’échanges, des thèmes et des techniques tels que :
– la phrase longue
– le passé et son traitement à la manière de Marcel Proust
– les choses qu’on garde
– les choses qu’on laisse
– par le passage du temps
– par le truchement de l’écriture. De 10h à 17h, 120 euros.

Lundi 29 et mardi 30 août. En choisissant la peinture pour traduire ses émotions, Edward Hopper choisit aussi un art hautement narratif. La peinture, c’est la narration. Joyce Carol Oates la prolifique s’inspire d’une toile du maître américain Hopper pour élaborer plusieurs fictions brèves. Son ouvrage Femme à la fenêtre paru chez Philippe Rey éditeur en 2020 montre les variations littéraires qu’on peut envisager à partir d’une même image. Alors, comment ne pas écrire lorsque de telles conditions – peinture, figure humaine, regard tourné dehors mais aussi à l’intérieur de soi, horizon cadré et pas tout à fait révélé, formes narratives brèves – sont réunies ? Le contenu : en 2 jours, vous écrirez 3 récits courts, selon des contraintes spécifiques à chaque étape, qui donneront 3 lectures et expériences différentes de la même image.

Rendez-vous lundi 29 août pour la toute dernière session estivale ! De 10h à 18h, 100 euros. À partir de 15 ans. Débutant.e.s et expérimenté.e.s. 100 euros. Réservations au 06 60 93 70 15.

Mots et toile

Nouvelle, nouvelles

La nouvelle est un genre littéraire qui est l’objet de beaucoup de fantasmes. Qu’on en lise ou qu’on la méprise, elle est perfusée de nombreux désirs et malentendus. Pour éclaircir cette production textuelle, qui s’écrit sur moins de pages que le roman, mais tient en haleine parce qu’elle est ramassée, directe et rythmée, essayez vous aussi d’écrire votre nouvelle.

Avec un groupe de participants qui, comme vous, se confronte à la nouvelle, vous découvrirez ou approfondirez beaucoup ce genre. Vous échangerez et enrichirez votre vision.

Vous apprendrez pas à pas les étapes qui font qu’une nouvelle ne ressemble pas à un roman mais s’affirme comme un objet autonome. Vous aurez la satisfaction de la faire naître et voir grandir.

Vous verrez aussi que la nouvelle est diverse et qu’elle n’est pas limitante : construite avec des techniques précises, elle offre une grande liberté de sujet et de ton.

Lors de stages d’un week-end, vous faites partie du groupe de 6 personnes qui active directement son imaginaire au fil de consignes qui guident l’élaboration consciente et créative d’un texte.

Conçue comme un véritable lieu de fabrication de textes, cet atelier a pour ambition de vous donner la clé pour écrire un texte abouti et structuré en deux journées qui mêlent création et échanges.

Comme l’atelier d’écriture ne vous laisse pas seul.e avec vos questions et vos doutes, vous soumettez vos textes en cours d’écriture à un petit groupe de passionné.e.s, curieux comme vous

de produire un objet littéraire, avec son intrigue, son décor, ses personnages et sa chute. L’esprit critique est sollicité : les textes en cours d’écriture sont régulièrement lus et débattus.

À partir de consignes proposées au début de l’atelier, vous élaborez votre cheminement d’auteur.e et mettez en place les moments clés de votre récit. Il n’est pas de meilleure situation pour faire grandir vos textes que les donner à lire, à voir, et à s’épanouir au sein d’un environnement bienveillant et curieux qui, par ses questions et commentaires, vous stimulent.

Mots et toile

Incipit, vous avez dit incipit ?

Quand vous entendez « incipit », vous vous demandez…

a / de quelle façon se prononce cet olibrius

b / à quoi le mot fait référence

c / les deux à la fois !

Ne doutez plus – du moins sur la signification de ce terme tout droit venu du latin, et éprouvez sa consistance textuelle. Pour éclairer nos lanternes, un peu de lexicologie :

Incipit : du Moyen-Âge : liber, ici commence le livre. Du latin : incipere.

Premiers mots, premiers paragraphes d’une œuvre littéraire et qui annonce la suite du texte. Il sert à déterminer le genre du texte et annonce le point de vue adopté par le narrateur/la narratrice et les choix stylistiques de l’auteur.e. S’il fait florès dans les dispositifs d’ateliers d’écriture, l’incipit ne se réduit pas à la contrainte de départ. Il est en effet bon de s’amuser avec le groupe de mots, la phrase ou le paragraphe entier quand ils sont envisagés comme démarreurs. Mais l’incipit a plus d’un tour dans son sac.

=> il pose une orientation stylistique.

=> il renseigne sur le genre littéraire du texte qu’il introduit.

=> il détermine le point de vue du narrateur.

=> dans le cadre d’une fiction, il apporte, sur un plateau, quelques ingrédients de l’histoire qui se déploiera.

Joyce Carol Oates excelle dans l’orfèvrerie stylistique. Parmi les stages d’écriture créative que je lui consacre, celui d’octobre s’arrime aux incipits. Deux de ses nouvelles seront au centre de 3 journées d’écriture créative et littéraire les 3, 4, 5 octobre :

Le Maître des poupées

Équatorial.

Mots et toile

Se laisser porter par le flot : un printemps 2022

Balade des Quatre Lacs, Jura, mars 2016. D.R.

C’est par un texte ondin, ode à l’eau, que m’a envoyé Ziz, voix familière, que je me suis aperçue qu’il manquait quelque chose en ce début de printemps. Prenons les 4 éléments qui, s’ils se trouvent en proportions égales – équitables, du moins – favorisent un équilibre à l’extérieur de nous, laquelle harmonie se répercute à l’intérieur de nos corps et de nos âmes. Les anciens pouvaient tout résumer dans cette formule consacrée : mens sana in corpore sano. De l’air, il n’en manque pas. Les bourrasques décoiffent, les rafales emportent et le vent abrutit. De la terre, suffisamment, au jardin et par pains. Du feu, en quantités raisonnables, car c’est au soleil de prendre le relais. Mais de l’eau, de l’eau qui court, dans les ruisseaux, dans les torrents, dans les rivières ; de l’eau stagnante, dans les canaux, dans les marais, dans les lacs, dans les étangs ; de l’eau salée, à la mer, à l’océan : le fluide vital se dérobe, car il n’y a de baignade qu’en pleine nature. Dans une étendue salée, la Méditerranée a ma préférence.

Un texte qui plaît est comme de l’eau à bonne température : il enveloppe, murmure, chahute, délivre des secrets. Sans intention particulière, avec de la légèreté et du baume au cœur, c’est ainsi que je vous souhaite d’accueillir le printemps. Primesautier, vert, souple. Clin d’œil à ce propos, je vous livre un texte que j’avais écrit à l’automne 2020, quand les journées mordorées scintillent encore.

J’ai passé quatre jours à Toulon. Cette ville aux étranges connotations s’est avérée un petit bonbon dans ma cartographie d’une France que je garde encore méconnue, comme tant d’autres villes et endroits (la Creuse, le Morbihan, les Alpilles, la Normandie, la Savoie), et Toulon d’apparaître comme une surprise agréable : la mer devant la ville, des rues pavées, des ruelles achalandées, des ciels bleus et les clairs reflets du soleil sur l’eau pour leur répondre, des délices pour le palais, des musées, des librairies. Mon premier souvenir de Toulon remonte à l’été 2019, l’embarcadère pour la Corse, une ville passage, où l’on ne marque pas d’arrêt, une ville sans visage, qui se mure derrière des enceintes édifiées par Vauban pour celle qui se fait surnommer “ville de garnison”. Le point d’ancrage de Toulon, la rade qui accueille des bateaux, est une ouverture vers le large, la méditerranée, la Corse, et, plus au sud, la Sardaigne. Les ferries en mouillage avant leur prochain départ hissent leurs couleurs contrastées de jaune franc et de bleu marine le long des voies routières, face au stade Mayol, en lisière toute proche du centre de la ville. Quelques plages de sable et de galets sont hospitalières, je les devine grossissantes de chairs exposées durant l’été. Mais nous sommes là fin octobre et la plage se repose des corps alanguis, les vagues se lavent des ambres solaires déposant une pellicule grasse, réplique de l’écume, la posidonie a colonisé le littoral sans se faire déloger, les crabes s’amusent, je rentre d’un coup dans cette eau limpide et plutôt chaude – 18° murmurent les habitués derrière – et nage, longtemps. En face de moi, se dessine Saint-Mandrier, j’imagine les îles si luxuriantes visitées cet été, Porquerolles, Port-Cros, les îles d’Or et du Levant. Cette zone tampon qu’est la plage me réjouit toujours, les ressacs d’hier, sous la bruine et les bourrasques, ont laissé place à une dimension toute autre, estivale et chaleureuse sans engourdir, les degrés du soleil servent juste à absorber les gouttelettes salées sur la peau, sans appesantir l’esprit ; l’eau salée a déjà ragaillardi mes membres. Le poulpe grillé sur la purée de carottes montée à l’huile d’olive, mitonné de frais, s’invite dans l’assiette à La Note bleue, guinguette de bord de plage. Une impression délicieuse m’enveloppe, saupoudrée d’été.

Je vous invite à découvrir ou re-découvrir les dates posées jusqu’au 30 avril car elles ont été actualisées. D’ici-là, portez-vous bien, lisez, écrivez, faites-vous plaisir avec ces pratiques infiniment riches.

=> Pour toute session d’écriture, qu’elle soit autonome ou à l’intérieur d’un déroulé cyclique, votre venue ne dépend pas des autres séances. Je souhaite que vous ayez l’expérience de l’atelier, déjà, et, si cela vous convient, vous pourrez toujours revenir.

Textes, photographies Élise Vandel ou libres de droits. Merci de ne pas reproduire, créez votre propre matériel, c'est mieux :)
Mots et toile

Nos ateliers en 2022

Week-end Écrire une nouvelle, samedi 26 et dimanche 27 mars.

Pour une saison 2022 riche en ateliers, parce qu’ils sont stimulants, captivants, en progression, grâce à vos présences régulières, multiples et singulières. Les cycles proposés à Toulouse connaissent un nouveau souffle depuis la sortie progressive et toute relative des périodes de confinement, et une brise de fraîcheur se fait ressentir.

Cette dynamique renforce mes projets, et cela m’a donné des ailes pour programmer les dates que vous connaissez déjà et en ajouter quelques autres :

  • Écrire Éros de 10h à 17h (50€). Les 4 samedis étant complets, les mêmes ateliers sont proposés 4 mercredis.
  • samedi 8 janvier mercredi 26 janvier : La Carte du Tendre. Une réinterprétation de la fameuse carte des sentiments…
  • samedi 26 février mercredi 30 mars : Attache-moi ! Des dialogues du film de Pedro Almodovar à une histoire coquine.
  • samedi 9 avril mercredi 27 avril : La poésie amoureuse, comment dire les sentiments, les émois…
  • samedi 18 juin mercredi 22 juin : Cet obscur objet du désir…
  • Ombres Blanches de 10h à 16h (50€) :
  • jeudi 10 février : Le roman-photo
  • jeudi 17 mars : Comment se fait un roman ?
  • jeudi 14 avril : L’œil de la nuit
  • jeudi 12 mai : Jim Harrison
  • jeudi 9 juin : La Provence dans les pas de Giono
  • Centre Culturel Saint-Cyprien de 14h à 17h (5€) :
  • derniers jeudis de janvier à juin, Parcours d’écriture / Réservation auprès du C.C. Saint-Cyprien
  • samedi 19 mars, journée d’écriture (10h-17h) dans l’exposition « Paysage Intime » de Sandrine Ginisty. Réservations auprès du C.C. Saint-Cyprien
  • Fondation Espace Écureuil pour l’art contemporain de 18h à 20h (5€) :
  • jeudi 27 janvier / dans l’exposition de Jacques Tison. Réservation auprès de la Fondation Écureuil.
  • Japon de 18h30 à 21h / 1 mardi sur 2 (20€) les semaines impaires.
  • Un cycle débuté en septembre 2021 et auquel vous pouvez participer si vous aimez les amas, Mishima, Ogawa, les yôkaï… et autres créatures typiquement nippones. Les 1er février, 15 février, 1er mars, 15 mars, 29 mars, 12 avril, 26 avril, 10 mai, 24 mai, 7 juin, 21 juin.
  • Écrire une nouvelle de 10h à 17h (100€)
  • samedi 26 et dimanche 27 mars. En suivant Truman Capote et sa nouvelle « La maison des fleurs », je vous apporterai des déclencheurs à l’écriture et des techniques pour bâtir une nouvelle, la vôtre. Inscription ici.
  • Le bizarre avec Miss Joyce Carol Oates.
  • mercredi 20 et jeudi 21 avril de 10h à 17h (100€). Étrange, pas commun, dérangeant… Ces pistes, arpentées par J. C. Oates, seront nos balises.
  • Polar : l’esprit des lieux 10h à 17h (100€).
  • mardi 17 et mercredi 18 mai. D’une photo de lieu à l’intrigue pour un récit qui fait la part belle aux indices… 10h à 17h (100€).
  • Le désir au Japon dans le recueil de nouvelles d’Ando Sakaguchi (été 2022).

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À vrai dire, toute perception est déjà mémoire. Nous ne percevons pratiquement que le passé, le présent pur étant l’insaisissable progrès du passé rongeant l’avenir.

Haruki Murakami, Kafka sur le rivage.

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